W comme WEEK-END (en famille)

Une très jolie photo de famille comme je les aime aujourd’hui, un cliché qui a la particularité de regrouper trois générations sur une seule image. Nous sommes en 1925 en région parisienne, probablement dans les Yvelines. La génération la plus jeune est représentée par notre grand-père maternel Jean (arborant pour l’occasion une coiffure exceptionnelle dont Elvis Presley s’inspirera pour mener la carrière que l’on connaît) qui n’a que quelques mois, et sa sœur Suzanne, de trois ans son aînée. Un petit Pierre complètera la fratrie cinq ans plus tard. Viennent ensuite leurs parents, Léa Lévy (1900-1953) et Louis Meyer (1894-1965). À l’arrière-plan les parents de Léa (fille unique) prennent la pose avec leur descendance ; Léa MOULÉ (1875-1966) dont vous pouvez retrouver la vie en long, en large et en travers sur les billets d’un #Challenge30, et Théodule Lévy (1869-1950), retraité commerçant et cultivateur.  Je ne repasserai pas ici sur les racines de Léa qui sont faciles à retrouver sur ce blog. Quant à Théodule, ses ancêtres viennent pour une branche des Yvelines, autour de Chevreuse, et pour l’autre branche du département de l’Essonne, autour de Gif-sur-Yvette. On reste donc en grande banlieue parisienne pour ce quartier d’aïeux, du moins pour les générations que j’ai déjà exhumées des registres.

Je suis toujours étonnée lorsque je tombe sur cette photo (ou d’autres s’en approchant) par la façon dont sont vêtus ces messieurs – les dames aussi, mais c’est moins flagrant – tirés à quatre épingles, cravatés, la chaîne de montre apparente, comme s’ils se rendaient à un rendez-vous professionnel de la plus haute importance, alors que manifestement les protagonistes se sont regroupés un instant au jardin, avant ou après un repas de famille dominical, pour fixer un souvenir sur une pellicule. « Ah ça, c’était le temps du bonheur » me disait ma grand-mère lorsque l’on arrivait sur ces images. En effet, le couple central que forment nos arrière-grands-parents a déjà vécu de dramatiques évènements avant la prise de ce cliché, et devra malheureusement en affronter encore d’autres dans les années chaotiques qui s’annoncent. C’est finalement très bien qu’ils aient choisi de sortir régulièrement l’appareil photo pendant ces années d’accalmie, ils nous ont ainsi laissé des souvenirs imprimés sur papier, qui respirent la joie et la sérénité. Et une superbe élégance !

10 commentaires

  1. J’aime beaucoup cette photo que tu nous fais découvrir. Léa notre grand mère paternelle, qui a quitté son corps l’année de ma naissance, y est très belle, je ne l’avais jamais vu comme cela et ça m’enchante de la voir si rayonnante. Peux tu m’envoyer cette photo en plus grand que je vois mieux son regard ?
    Je t’embrasse.
    François

    J’aime

Laisser un commentaire