F comme FILLE adorée

…ou ARGENTEUIL.

« Antoine PETIT a fait don à la ville d’Argenteuil du terrain où est actuellement la « rue Ernestine », du nom de sa fille, célibataire, qui adorait sa petite sœur Aline. Comme cette jeune fille voulait être institutrice, ce qui prouve qu’elle avait fait de bonnes études, le père a fait construire une maison qui servait d’école ».

Voici l’histoire de la rue Ernestine à Argenteuil, sous-préfecture du Val-d’Oise, telle qu’elle est couchée au stylo bille noir sur un courrier destiné à notre grand-mère Madou, envoyé par sa cousine Aline (qui n’est bien sûr pas l’Aline de la missive, mais sa petite fille). Nous voici devant une belle base pour lancer une investigation qui validerait l’histoire de cette rue, et surtout qui l’étofferait si toutefois elle se confirme. En même temps, je ne vois pas bien comment une histoire pareille aurait pu être inventée…

En passant par Argenteuil et en relisant le courrier d’Aline, je songe qu’elle nous a transmis bien d’autres éléments à confirmer et à documenter, sur ce quartier d’ancêtres et collatéraux. En effet, il y a aussi matière à découvrir sur Antoine, le père d’Ernestine, notre arrière-arrière-arrière-grand-père, dont Aline dit qu’il est « peintre en bâtiment a couvert en vitraux et peint une partie des Halles et la gare d’Austerlitz où son nom figure sur l’une des colonnes » ou sur Ernest son frère « mort d’un chaud et froid pris sur les remparts de Paris en 1870, son nom est sur la colonne de la Bastille ». Cela fait beaucoup de monde affiché sur des colonnes parisiennes !

Ernestine se nomme en fait Joséphine Alexandrine Ernestine PETIT. Elle est née en janvier 1840 (deuxième enfant d’une fratrie de dix) et est décédée en décembre 1881, à l’âge de 41 ans. Son acte de décès mentionne qu’elle était institutrice et célibataire – déjà deux points validés par rapport à l’écrit. Elle s’éteint au domicile de ses parents rue de l’Abbé Fleury, toujours à Argenteuil.

10 commentaires

Laisser un commentaire