SOSA 2022 : TROIS PETITS POINTS QUI DANSENT

Alors que nous entamons 2022, il est de tradition dans la sphère généalogique de jeter un œil sur son arbre pour y chercher l’ancêtre dont le numéro Sosa correspond à l’année qui vient de débuter. [Aparté pour mes lecteurs non au fait de la chose : le numérotation Sosa-Stradonitz est un système qui permet d’attribuer à ses ancêtres un numéro unique. Je me suis attribuée le numéro 1 (c’est aussi le numéro de mes frères – coucou !), notre père porte alors le numéro 2 et notre mère le numéro 3. Notre grand-père Raymond le 4, son épouse le 5, notre grand-père Jean le 6 et son épouse le 7. Les numéros sont distribués ainsi de suite en remontant l’arbre. On peut retenir que le numéro d’un homme est toujours le double de celui de son enfant, et qu’il est forcément pair ; qu’une femme porte le numéro de son époux + 1 et que le numéro de son enfant sera donc le sien moins 1 et divisé par 2].

CHEMIN VERS NOTRE SOSA 2022

Notre mère et notre grand-mère maternelle, sont respectivement nos Sosa 3 et 7, nées en Île-de-France. Arrivent ensuite notre mémé Marthe (Sosa 15) née à Versailles (78) en 1890 et sa mère Eliska Adelphine DUTEIL (Sosa 31) née en 1869 au Mesnil-le-Roi (78). Puis s’enchaînent trois générations de FRETAQUILLIAS avec Ernestine (Sosa 63), née au Mesnil-le-Roi en 1849, son père Charles-Ferdinand (Sosa 126) né en 1826 au même endroit, et son grand-père Alexandre Joseph (Sosa 252), né en 1790.

PETITE DIGRESSION AVEC ALEXANDRE JOSEPH ou entrée en scène de la province

Alexandre Joseph, serrurier de profession, baptisé en 1790 et décédé en 1841, est longtemps resté notre ancêtre le plus lointain de la branche FRETAQUILLIAS, et pour cause… Son acte de mariage avec la demoiselle Marie Geneviève DUVAL au Mesnil-le-Roi en 1813 mentionnait bien les noms de ses parents, mais mettait aussi en avant ce qui correspondait à une barrière bien compliquée à franchir au moment où j’ai commencé notre généalogie : il est né à Paris !  Ce n’est qu’avec la mise en ligne du fameux fonds Andriveau, et aussi parce que ce patronyme n’est pas courant et que croiser des homonymes ne m’est jamais arrivée, que j’ai pu ajouter des rameaux à cette branche. C’est ainsi que j’ai découvert qu’Alexandre Joseph avait été baptisé en la Paroisse Saint-Roch dans le 1er arrondissement de Paris, là-même où ses parents se sont unis en 1784. C’est aussi à cette époque où les mises en ligne et surtout les indexations se multipliant, que j’ai pu retrouver l’origine de ses deux parents : Jean FRETAQUILLIAS est né en Haute-Vienne (86) et Marie Louise PLANCHON est arrivée à Paris en provenance directe du Pas-de-Calais (62). Moi qui trouvais un peu fade géographiquement notre ascendance du côté maternel, toujours cantonnée dans les Yvelines, voire dans la même commune pour la majorité de nos aïeux, je me retrouvais enfin avec des origines provinciales à remonter. Nous ne saurons sans doute jamais comment se sont rencontrés les parents d’Alexandre Joseph avant de s’unir à Saint-Roch, toujours est-il qu’un seul mariage m’ouvrait une sacrée variété de lieux, des Hauts-de-France à la Nouvelle-Aquitaine.

NOTRE SOSA 2022

Reprenons notre chemin, vers le nord de la France ce coup-ci, puisque Marie Louise PLANCHON (Sosa 505), la mère de notre serrurier, est née à Frévent dans le Pas-de-Calais en 1756. Notre Sosa 1011 est donc sa propre mère, Marie Barbe BACQUET. Nous n’avons jamais été aussi près de toucher au but puisque voilà enfin notre Sosa 2022, le père de Marie Barbe : je vous présente François BACQUET, notre ancêtre à la onzième génération. Il y a cependant un hic dans cette remontée de fleuve loin d’être tranquille, et je ne pourrai malheureusement pas vous en dire plus sur François aujourd’hui. Je peux quand même ajouter que Marie Barbe BACQUET, est dite originaire de Villers-l’Hôpital (62) lorsqu’elle se marie en 1746, et que son père François n’est plus de ce monde au moment de la cérémonie, célébrée à Frévent (62).

Je ne pourrai vous en dire plus car les registres de Villers-l’Hôpital sont lacunaires à la période qui nous intéresse. Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus gênée, car au vu des dates, il y a une possibilité (faible certes, mais elle existe) pour que nous passions au travers. Non, le plus compliqué c’est la navigation sur cet énorme registre qui ne fait pas moins de 1.652 pages. Est-ce pour cette raison qu’à chaque changement de page, trois petits ronds entament une danse d’abord sympathique, qui devient rapidement très énervante, avant que se charge enfin la page suivante ? Cela prend un temps interminable et la recherche pure, que j’adore en temps normal, n’est plus du tout un plaisir dans ces conditions. La commande du zoom et le déplacement de chaque page dans la fenêtre de lecture étant tout aussi léthargiques, j’y suis retournée à plusieurs reprises depuis le mois de décembre dernier avant de baisser les bras. Bref, François BACQUET restera donc pour l’instant une danse de trois petits ronds en mode sablier. Soyons cependant positifs car les quelques dizaines de pages que j’ai tout de même eu la patience d’afficher m’ont informée qu’il y avait une ribambelle de BACQUET, nés, mariés et décédés à Villers-l’Hôpital sur les années ciblées, sans parler des brouettes de témoins qui signent avec ce patronyme. Je pense donc bien être sur la bonne voie, et si nous sommes passés entre les gouttes lacunaires, je vous en dirai plus sur notre François dans un futur épisode.

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