E comme ÉVITEMENT

…ou VOLMERANGE-LES-MINES

Direction le nord-est de la France pour clôturer la première semaine du challenge. Nous y repasserons plusieurs fois au cours de ce mois, et irons même faire un tour de l’autre côté de la frontière Luxembourgeoise toute proche, car nombre de nos ancêtres installés sur les branches ascendantes de notre grand-mère paternelle Paulette y sont nés, et y ont vécu. Aujourd’hui nous nous arrêtons à Volmerange-les-Mines, commune de Moselle en région grand-est. Je ne vais m’y attarder que brièvement car nous sommes sur des territoires bien compliqués (pour moi en tout cas) à explorer. Je ne sais pas où en est la numérisation et la mise en ligne des archives mosellanes (et non non non, je n’irai pas voir car si je commence à me disperser je n’arriverais jamais à la lettre Z !) mais fut une époque où il y avait des lacunes, et bien évidemment Volmerange faisait partie du lot. Je crois avoir lu néanmoins qu’il y avait eu des mises à jour… Et au-delà de cela, Volmerange, ayant subi les conséquences de la guerre, s’est retrouvée en territoire allemand à plusieurs reprises ; j’ai donc au cours de mes papillonnages rencontré des registres entièrement rédigés dans la langue de Goethe… je dois alors avouer que je ne suis même plus dans la dispersion avec ces branches, mais plutôt dans l’évitement 😊.  

Et pourtant, il serait bon et bien instructif d’aller passer du temps (beaucoup de temps) dans ces archives. En effet, la branche paternelle de Paulette s’est posée à Volmerange avec son arrière-grand-mère Marie ADHEM. Celle-ci y est née tout comme ses six frères et sœurs, alors que la génération précédente était native du Luxembourg. Il en va de même avec l’époux de Marie, François SCHEFFER qui s’il n’est pas né à Volmerange, y a vécu, a contracté mariage et y a enterré ses parents. Dans l’arbre de François, ce n’est pas la génération du dessus mais celle de ses grands-parents qui vient du Luxembourg. Un maréchal-ferrant a croisé une cuisinière, quand un marchand boucher s’est laissé séduire par une fileuse de chanvre. Que d’histoires il y aurait à raconter si ces registres ne m’apparaissaient pas si opaques, et si les frontières n’étaient pas si mobiles… Pourquoi tout ce petit monde s’est retrouvé à Volmerange-les-Mines, arrivant du Luxembourg et même de l’Allemagne ? Les conflits peut-être, et sans aucun doute la présence de mines, comme l’indique le nom de la commune du jour, et donc de travail.