H comme HECTOLITRE

Archive : Inventaire après décès d’Etienne PECCARD le 23 décembre 1839, à la requête de Marie Madeleine TURPIN, sa veuve.

Lieu : Dans une maison située au Grand Village, commune de BAZOCHES-SUR-LE-BETZ, canton de Courtenay (Loiret).

Visite générale : Une chambre d’habitation où se tient une armoire dont le contenu est prisé. Une petite chambre à côté. Une vacherie attenante. Un grenier au-dessus et une grange située derrière la maison.  

Promenade dans l’inventaire, (morceaux choisis) : Une couchette en trois deux, une paillasse, un matelas, deux lits de plumes, un traversin et deux oreillers. Deux draps, une couverture en laine verte et un ciel de lit. Une commode en bois fruitier et six autres draps. Huit plats à lait, un plat à crème. Une paire de chenets, une barre, une pelle et une pincette. Une bassinoire, un chaudron et une cuillère à lait en cuivre jaune. Un dressoir sur lequel se trouvent quatre bouteilles en verre brun, vingt-sept assiettes de faïence, sept verres à boire, deux salières, dix-neuf cuillères en étain et sept fourchettes en fer. Un saladier, un plat à bouillon, une écumoire, un entonnoir en fer blanc et trois écuelles en grès. Dans la vacherie : une vache sous poil brun hors d’âge. Dans le grenier au-dessus, dix-huit hectolitres vingt-cinq litres d’avoine. Dans la grange, un tas de blé à battre et battu, pouvant produire environ un hectolitre cinquante litres de méteil. Environ un hectolitre cinquante litres de pommes de terre.

Broderies : Nous passons aujourd’hui sur notre branche paternelle, dans le Loiret. Je ne sais pour l’instant pas si c’est un nouveau département qui rentre dans notre généalogie, ou si nous sommes juste en présence d’une incartade de « l’autre côté de la frontière » ; Etienne s’est en effet installé à Bazoches-le-Betz mais vous verrez en consultant une carte que nous sommes juste à la frontière départementale avec l’Yonne, berceau de notre ascendance patronymique, et ce n’est qu’à partir de la naissance de son neuvième enfant qu’il est établi dans le Gâtinais. Notons que ce dernier enfant répertorié dans mon arbre ne semble pas avoir vécu jusqu’au décès de son père puisqu’il n’apparaît pas dans l’acte. Seuls sont présents et/ou représentés les enfants d’un premier lit. En effet, la dame TURPIN n’est pas notre ancêtre. C’est Marie Anne Ursule LAJON, décédée en 1808, qui forme avec Etienne notre couple d’aïeux à la génération 8. Parmi leur descendance, une seule fille, notre aïeule Marie Anne Marguerite, qui est autorisée pour ce rendez-vous chez le Notaire par son époux, Louis LECOMTE. L’inventaire du jour est très fourni et renvoie vers d’autres actes tels des contrats de mariage. Etienne PECCARD, cultivateur, laisse après son décès une belle quantité de récoltes qui mériteront qu’on s’y attarde plus posément. Fun fact : je me suis un (trop) long moment demandé pourquoi les animaux de la famille PECCARD étaient sans poil. Une race particulière ? Une maladie ? Une mode ? Une sorcellerie ? Non, non, tout est bien rentré dans l’ordre lorsque j’ai compris qu’il ne fallait pas lire « sans » poil mais « sous » poil…

8 commentaires

    1. Eh bien le poil étant sur la bête, elle est donc sous poil ! Attention cette explication sort de ma réflexion et n’engage que moi, après m’être convaincue qu’il était impossible que tous les animaux de cette famille soient nus 😂

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    1. Je me rends compte que je pars vraiment dans un autre monde lorsque je suis dans ma généalogie car à aucun moment en le lisant ou en l’écrivant je n’ai pensé à la vacherie dont tu parles 😊

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