L comme Linge

Archive : Inventaire après décès de Monsieur François CHRETIEN, à la requête de Joséphine BREGÉ, propriétaire demeurant à CHEVREUSE, sa veuve. Le 27 août 1863. En à peine plus d’un mois, nous sommes passés de Joséphine à Marie Armande … je n’ai absolument aucune explication.

Lieu : Dans une maison située à CHEVREUSE, rue de Dampierre (Yvelines).

Visite générale : Une pièce au premier étage donnant sur la cour. Un pièce à la suite, éclairée par une fenêtre donnant sur la cour. Un cellier sous la maison. Un grenier au-dessus du bâtiment, donnant sur la rue. Un jardin situé à Chevreuse, rue des Cordiers. Une pièce de terre dans la petite prairie de la Madeleine (château surplombant Chevreuse) avec un petit hangar.

Promenade dans l’inventaire, (morceaux choisis) :  Une vieille commode en chêne à dessus de marbre, un buffet à deux corps, une grande armoire à linge en chêne. Une couchette en noyer, une paillasse, deux matelas, un lit de plumes. Un traversin, deux oreillers, deux draps de toile, une couverture en laine. Une petite glace dans son cadre de bois doré, trois vases à fleurs sous globe, six vieux tableaux encadrés. Soixante chemises d’homme en toile en partie en mauvais état. Trente-sept chemises de femme en grosse toile. Deux taies d’oreiller en toile, six bonnets de coton et deux caleçons aussi en coton. Quatorze mouchoirs de couleur et une vieille camisole en coton. Quatre pantalons d’homme en tissus divers, une redingote. Cinq gilets, trois blouses, trois paires de bas, une paire de chaussures. Deux robes, six jupons et divers effets d’habillement de femme.  

Broderies : Nous voilà revenus aujourd’hui chez la famille CHRETIEN après le décès de François et avant l’adjudication de son matériel de travail présentée à la lettre J (mea culpa). Beaucoup de mobilier dans cette maison qui ne comptait pourtant que deux pièces d’habitation. Les armoires, placards et autres commodes sont pleins à craquer. Un paragraphe est rédigé à part pour l’argenterie et les bijoux ; on y trouve entre autres une timbale en argent pesant très exactement soixante-sept grammes ! Autre intérêt, toute la partie consacrée aux papiers dans laquelle sont livrés la date et le nom du notaire qui a rédigé l’inventaire après décès de la première épouse de François, Virginie LEGRIS notre ancêtre. Suivent également un certain nombre de références concernant des donations sur la génération antérieure, ainsi que quelques baux rédigés par le même notaire de Chevreuse qui ne doivent pas manquer d’intérêt… Il semble que les archives des Yvelines ne sont pas près de me voir disparaître de la salle de lecture ! Fait notable : notable car c’est la première fois que je rencontre cela dans l’énumération des papiers, une assurance incendie. Plus précisément, une police contre les risques d’incendie faite par la compagnie La Matinale dont les bureaux sont à Paris.

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