V comme Ventes

Archive : Inventaire après le décès de Madame Louise Virginie CHARIAL, à la requête de son époux, Henri Hippolyte MOULÉ. Le 2 octobre 1905.

Lieu : CHEVREUSE (Yvelines).

Visite générale : Une maison située au dit lieu rue de Tournon, où demeurait et où est décédée Madame MOULÉ. Une pièce éclairée par une fenêtre donnant sur la rue, une cuisine à côté. Une chambre éclairée aussi par une fenêtre donnant sur la rue, et une autre chambre à coucher éclairée par une fenêtre donnant sur la cour.

Promenade dans l’inventaire, (morceaux choisis) :  Dans la pièce principale, une table ronde en noyer, six chaises tapisserie et un fauteuil Voltaire. Un service à café style Empire constitué de treize pièces. Six tableaux encadrés, une pendule dorée avec sujet sans globe. Dans la cuisine, un buffet en bois blanc, une casserole en cuivre, un lot de batterie de cuisine, et une marmite en fonte. Dans une chambre, un lit, une armoire et un secrétaire le tout en noyer. Une pendule dorée sous globe et deux vases à fleurs en porcelaine. Onze gravures encadrées, une paire de rideaux de fenêtre et une paire de rideaux de courtine. Six chemises de toile, deux robes, deux jupes, deux chapeaux, trois paires de souliers, un manteau et divers menus objets ne méritant pas description.

Broderies : Nous voilà arrivés au dernier samedi de ce challenge… déjà ! ou enfin ! à compléter par l’adverbe approprié en fonction de mon avancée, ou de mon retard, dans le survol de ces 26 actes notariés 😊 Aujourd’hui nous repassons par CHEVREUSE avec l’inventaire après décès de Louise Virginie CHARIAL, l’épouse d’Henri Hippolyte MOULÉ, nos ancêtres à la génération 6 du côté de notre grand-père maternel.  Louise était couturière tandis qu’Henri exerçait la profession de charron.  Louise s’éteint bien jeune, à l’âge de 56 ans, probablement d’une maladie, au vu de frais médicaux que l’on relève sur l’inventaire des papiers. C’est d’ailleurs la partie réservée aux papiers qui est la plus instructive ici. Le couple avait deux enfants, Léa Lucie l’arrière-grand-mère de nos parents et un autre Henri, auquel on apprend que sa mère avait avancé des sommes faramineuses. Nous est également révélé que Louise était légataire universelle de sa tante maternelle Adélaïde CHRETIEN, en vertu de son testament authentique, que je vais m’empresser d’ajouter à ma liste d’actes à récupérer. Le paragraphe « Ventes des immeubles appartenant à Madame MOULÉ » nous apprend aussi que tous les biens immobiliers faisant partie de l’héritage qu’elle avait reçu de son père ont été vendus au cours de la communauté, et la liste est plutôt impressionnante. Bref, il reste encore plein d’histoires à reconstituer – et à raconter ! – en reprenant ligne après ligne chaque paragraphe des seize pages qui constituent cet acte notarié.