Archive : Partage de la succession de Madame Alphonsine ROUGET, épouse RABUTTÉ, en présence de son époux Pierre Constant Victor et de son fils unique Marie Désiré RABUTTÉ. Le 25 février 1913.
Aparté : Je pensais en avoir fini avec les inventaires peu habituels sur lesquels on ne peut pas s’appuyer pour jeter un œil dans l’habitat de nos ancêtres… C’était sans compter sur celui-ci ! Il semble que le couple vivait sur des rentes et autres livrets d’épargne. Il n’est fait nulle part mention d’immobilier. La maison appartenait-elle à leur fils ? Leur prêtait-il meublée ? car le mobilier n’apparaît pas non plus.
Lieu : Carrières-sous-Bois, commune du MESNIL-LE-ROI (Yvelines).
Visite générale : La maison où vivait le couple, et où est décédée Alphonsine est située rue Maurice Berteaux à un numéro qui n’est pas mentionné. Nous n’aurons accès aujourd’hui qu’à la garde-robe des deux époux, qui est seule détaillée dans cet acte, avec les titres financiers.
Promenade dans la garde-robe, et au cas où il y aurait des anglophones dans la salle : let’s have a look at the Wardrobe ! Garde-robe de Madame, trois robes, six mouchoirs, deux bonnets, un corsage, trois paires de bas et deux paires de chaussures. Garde-robe de Monsieur, deux vestons, trois pantalons, un pardessus, deux chapeaux, trois paires de chaussures, six paires de chaussettes et six chemises. Linge du ménage, une douzaine de serviettes de tables, une douzaine de serviettes de toilette (tWelve toWels !), deux douzaines de torchons, deux nappes et deux douzaines de tabliers.
Broderies : Retour sur la branche de notre grand-mère maternelle avec nos ancêtres originaires de l’Oise. Pierre Constant était tabletier, Alphonsine couturière. Tous deux sont natifs de deux petites communes proches de BEAUVAIS. Leur fils unique est né là-bas, je ne sais pas à quel moment le trio a fait ses valises pour la banlieue parisienne ; le fils Marie Désiré s’étant marié dans les Yvelines en 1889, il y a une forte probabilité qu’il ait rapatrié ses parents au moment où il s’y est installé. Je viens de jeter un œil sur le portail des archives de l’Oise, seuls les registres du contrôles des actes y sont numérisés, pas un notaire à l’horizon. Cela veut dire que pour en savoir un peu plus, il va falloir faire appel aux bénévoles du Fil d’Ariane, et ce département étant « restreint » il va aussi falloir être patient. Pourtant, si cet acte de partage ne donne pas entière satisfaction pour répondre au thème de mon challenge, il offre une belle pelote d’indices purement généalogiques dont il me tarde de tirer les fils pour en savoir plus. En effet, un bon nombre de collatéraux sont cités, Monsieur comme Madame se sont retrouvés par le passé seuls héritiers de tantes et d’oncles, … Il y a là de quoi reconstituer des fratries et des transmissions. À noter également qu’au moment de leur mariage, il est souligné que les époux RABUTTÉ ne possédaient ni biens immobiliers, ni valeurs mobilières. Est pourtant inscrite pour mémoire une liste d’héritages touchés en amont qui est loin d’être anodine. Affaire à suivre (case to folloW !).
Sans doute faut-il chercher une donation partage quelques années auparavant, ça permettrait d’emboîter les pièces du puzzle et d’expliquer pourquoi ils n’avaient plus rien à leur décès…
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Oui je pense que je vais retourner aux archives dès le mois prochain 😊
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Vive la langue de Shakespeare pour ce bel article
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Tout le monde n’a pas un Watson à portée de main !! 😊
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Wwwell done !!!
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Thank you 😉
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Moi aussi, c’est l’anglais qui me sauve pour le W :p
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Peu d’alternatives avec le w.
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