
UNIVERSITÉ DE FRANCE
ACADÉMIE DE NANCY – DÉPARTEMENT DE LA MEUSE
CERTIFICAT D’ÉTUDES PRIMAIRES
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE – INSTRUCTION PUBLIQUE
Le certificat d’études primaires (CEP) était un diplôme sanctionnant la fin de l’enseignement primaire élémentaire en France (entre 11 et 13 ans révolus jusqu’en 1936) et attestant ainsi l’acquisition des connaissances de base (écriture, lecture, calcul mathématique, histoire-géographie, sciences appliquées).
Quatre diplômes du Certificat d’études primaires ont été conservés jusqu’à nous, couvrant trois générations de notre arbre. J’ai choisi le plus ancien pour ouvrir cet article. Notons que les formats de présentations n’ont que très peu évolué au fil du temps.
Nos grands-parents paternels Paulette et Raymond l’ont obtenu respectivement en juillet 1925 et 1923, à Revigny et à Bar-le-Duc. Notre grand-mère a décroché une mention BIEN, tandis que notre grand-père obtint un ASSEZ-BIEN.
Les deux autres documents sont plus anciens et même si la présentation et les informations sont restées à quelques détails près identiques, nous remontons là au dix-neuvième siècle avec les précieux papiers diplômant des femmes, une de nos arrière-grands-mères, la mère de Paulette, et une de ses propres grands-mères.
Maria Elizabeth GILLET née en 1861 obtiendra son prix à Revigny en 1875. Maria « a réussi avec succès les examens sur l’Instruction morale et religieuse, la Lecture, l’Écriture, les Éléments de la Langue française, le Calcul et le Système légal des Poids et Mesures, les Éléments de l’Histoire et de la Géographie de la France et a mérité la mention très bien ». Elle est la grand-mère paternelle de Paulette. Quant à sa mère, Marguerite Anne Marie CHENIN, elle sera gratifiée du fameux certificat en août 1899. À noter que la mention n’apparaît pas sur son diplôme. La ligne s’est transformée en « a été jugée digne d’obtenir le certificat d’études primaires avec mention facultative d… ». Manifestement, Marguerite n’avait choisi aucune matière facultative.

Waouh ! Superbes ces documents, et en plus certains du XIXe ! Voilà une catégorie qui n’est pas représentée dans ma boîte malheureusement…
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Ta boîte est trop petite. Ils doivent se cacher ailleurs !
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Précieux sésames merveilleusement conservés et transmis
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J’en ai retrouvé un de ma grand-mère qui doit dater des années 20 (née en 14), malheureusement il est en mauvais état. Il faudrait que je trouve un moyen de le restaurer.
C’est super que les vôtres soient si bien conservés !
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Le mérite revient à ma tante. Ils sont conservés bien à plat entre des couches de carton assez épais. Et bien à l’abri de l’humidité.
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Encore des trésors! et du 19e! Bravo à toutes ces femmes pour les mentions.Il faut que je regarde si je n’en ai pas un parmi tous les papiers…
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Effectivement les dates combinées au fait que ce soient des filles a amplifié la « généajoie » 😊
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Quelle chance que d’avoir encore ces précieux documents … C’était à l’époque un diplôme dont on était très fier … A juste titre
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