R comme RADIO-MONTEUR

DIPLÔME DE « RADIO-MONTEUR »
décerné à Monsieur Lecomte Raymond
qui a satisfait à notre examen de Radio-Montage et
au questionnaire technique par correspondance.
Paris, le 3 août 1933.

Nous clôturons cette troisième semaine de ChallengeAZ avec un diplôme surprenant, dont je n’avais en tous cas jamais entendu parler dans la sphère familiale. Notre grand-père Raymond avait donc une certaine prédilection pour l’émission et/ou la réception des ondes ! On en découvre tous les jours, et c’est cela qui est bien aussi dans la recherche généalogique.

Pour avoir trouvé quelques pages d’un Manuel Pratique du Radio-Monteur sur la grande toile, datant de 1934 (qui ne doit donc pas être très différent de celui dont a pu se servir notre aïeul pour se former), je vois que celui-ci est sous-titré Traité de Construction des Postes de T.S.F. [Abréviation de télégraphie sans fil désignant des procédés de télégraphie et de téléphonie basés sur l’utilisation des ondes hertziennes]. Sans trop m’avancer je pense pouvoir en déduire que notre grand-père passionné et bricoleur a entrepris de construire son propre poste T.S.F. Travail couronné de succès si l’on en croit le document du jour.

En 1933, Raymond a vingt-trois ans et est jeune marié. La génération suivante n’est pas encore arrivée pour bousculer les habitudes tranquilles d’un couple sans enfants. C’est certainement aussi pour cela qu’il a eu le temps et le calme nécessaire pour pratiquer ce genre d’activité… J’imagine même que c’est plutôt lui qui gérait l’animation sonore dans le foyer ! Anecdote : c’est treize ans jour pour jour après l’obtention de son diplôme, que naîtra le troisième enfant du couple et premier garçon, notre père.

C’est aussi en 1933 que notre grand-tante Suzanne Rabutté a fait sa Première Communion, aussi je vous invite si vous en avez envie à aller consulter les quelques évènements marquants de l’année à la fin de l’article I comme Indigestion.