Challenge AZ très dispersé pour généablogueuse trop dispersée.
Voici revenu le temps du Challenge AZ, défi lancé pour la première fois en avril 2013 par Sophie Boudarel sur son blog « La Gazette des ancêtres » et repris depuis 2020 par Geneatech. Cette année vous aurez de la lecture du 1er au 30 novembre, soit à partir de mardi prochain, tous les jours, sauf les dimanches.
Pour une fois, le thème de cette nouvelle édition m’est venu rapidement, je souhaitais orienter le millésime 2022 vers des lieux. Les lieux où ont vécu nos ancêtres ? Les lieux d’où tout ce petit monde est originaire pour finalement former une cellule familiale en région parisienne ? Le pourquoi du comment on arrive en Ile-de-France alors même que nos branches viennent de régions très variées (dispersées !) réparties aux quatre coins de l’hexagone ? – je vous laisse méditer sur ces 4 derniers mots.
Bref, plusieurs idées géographiques me sont venues en tête, mais lorsqu’il a fallu commencer à faire le planning (et j’en ai fait plusieurs d’ailleurs…) pour envisager la direction à sérieusement emprunter, force est de constater qu’il me manquait de la matière pour rédiger 26 articles. Et pourquoi donc me retrouvais-je devant un mur lorsque je tentais de remplir les 26 cases d’un thème ou d’un autre ? Parce que je suis dispersée, très dispersée, trop dispersée ! Je me promène toute l’année d’une région à l’autre, de week-end en week-end sans reprendre forcément le travail effectué la semaine précédente. J’aime aller à droite, à gauche, au nord au sud, m’immerger au milieu des protagonistes d’une branche, puis passer à une autre cinq jours plus tard parce qu’un mot, une lecture ou une discussion de la semaine m’a fait penser à tel ou tel ancêtre. Je picore d’un côté ou d’un autre les informations, je récupère des sources que je ne classe pas forcément de la meilleure façon qui soit et hop, je traverse l’Atlantique au beau milieu du 19e siècle, alors que j’étais installée dans les archives de la Haute-Vienne au 18e, pour me retrouver le week-end suivant en pleine bataille napoléonienne… Les voyages sont sympas, il est sûr que je ne m’ennuie pas, mais la matière reste du coup bien superficielle, trop pour en sortir des articles fournis agrémentés de sources consistantes. Sans compter que je me laisse entraîner aussi (eh oui parfois souvent !) dans des branches collatérales très – trop lointaines. C’est qu’ils sont persuasifs nos ancêtres et leur famille, ils ont cette capacité à me faire décoller au quart de tour sur une petite annotation de rien du tout qui s’est égarée là, presque illisible, rajoutée entre deux lignes d’un acte BMS anodin, qui mènera vers la tante ou le cousin du trisaïeul de l’arrière-grand-père…
Je suis donc restée (arrêtons la dispersion) sur un thème géographique, et pour tirer du positif de ces recherches totalement anarchiques, nous allons quand même passer ce mois de novembre à nous promener au travers des lieux de vie de nos ancêtres, comme je l’avais initialement pensé. Mais si pour certains, je vous présenterai ce que j’ai pu trouver au cours de mes promenades, pour la majorité d’entre eux, nous ferons l’inventaire de ce que nous savons et de ce qu’il reste à découvrir. Rêvons qu’au 30 novembre je me retrouverai ainsi avec un magnifique plan de recherches à effectuer ! Il ne restera plus qu’à me fâcher définitivement avec ma future ex-meilleure amie, la dispersion, pour alimenter ce blog de façon plus régulière. Il est temps d’habiller l’arbre comme on dit, et d’arrêter la collectionnite d’ancêtres et de collatéraux, même si les voyages qu’ils proposent sont vivifiants et très divertissants. À mardi donc, pour la première étape du Challenge AZ 2022.
Les vignettes qui accompagnent chaque billet sont tirées de « Kaleidoscope : alphabet progressif des vingt-cinq lettres illustrées » – Illustrateur : Emy, Henry (1820-1874) – on s’arrangera pour le W 😉.
Nous allons toutes les deux parcourir la France (et pas que, d’ailleurs) en ce mois de novembre ! Hâte de voir si nous allons nous croiser…
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Avant de commencer à lire le A, je tiens à te dire que ce préambule me met en appétit ! Ta façon de travailler me parle… Même si je me suis moi-même concentrée sur l’Alsace pour écrire ma « Jeanne l’Alsacienne », j’ai fait des sauts de siècles, me suis attardée sur des collatéraux et ai fouillé les petites histoires presque insignifiantes. C’est assez peu « pro » mais ça laisse une grande place aux découvertes imprévues… qui peuvent changer le cours d’une généalogie ! Bon challenge !
Laure Mestre
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Je ne crois pas que ce soit la meilleure façon de travailler pour rédiger ensuite…mais c’est celle qui me plait 😉
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J’avais zappé ton introduction 😔 La meilleure façon de travailler est celle qui nous convient 😉 Suis-je dispersé aussi? Sans aucun doute, mais je le dis différemment : je papillonne 😃 et c’est vraiment ce qui me plaît !
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C’est un peu plus compliqué pour sortir des articles « solides » mais papillonner est tellement plaisant 😉
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