
…ou COMPREIGNAC.
Bienvenue à Compreignac, ville du département de la Haute-Vienne en région Nouvelle Aquitaine. C’était jadis une paroisse importante, ville d’étape et de garnison avant la Révolution. La route de Paris traversait le bourg jusqu’au début du XVIIIe siècle (Wikipédia). La commune est située à quelques kilomètres au nord de Limoges, non loin du tristement célèbre Oradour-sur-Glane. Que venons-nous faire là ? Eh bien malgré une ascendance plutôt monotone et assez immobile (géographiquement parlant) au pied de l’arbre, certains de nos ancêtres se sont quand même donné la peine de se disperser, pour notre plus grand intérêt. Mais avant de s’éparpiller, ils ont commencé par nous leurrer. En effet, sur une des branche maternelles on ne peut plus figée de notre grand-mère Madou, est apparu un patronyme plutôt…exotique ? Son arrière-grand-mère Ernestine Antonine FRETAQUILLIAS est pourtant bien née, comme toute sa propre branche maternelle, qui fut l’une des première à passer sur ma table d’examen de généalogiste en herbe, au Mesnil-le-Roi dans les Yvelines. FRETAQUILLIAS ça sonne bien non ? Ça sent le sud, le soleil, le passage de frontière, … ça fleure bon l’Espagne ! Et nous voilà à nous dire – nous en étions même persuadés – que nous aurions bien une branche espagnole qui serait allée s’égarer dans la région parisienne à un moment ou un autre, restait à savoir quand. ¡ Vamos ! j’ai donc entrepris de remonter cette lignée consciencieusement guettant patiemment le moment où j’allais passer la frontière. Madrid ? Séville ? on s’y voyait déjà.
Charles Ferdinand, le père d’Ernestine, tailleur de pierres ne nous sort pas du Mesnil. Alexandre à l’étage du dessus, serrurier de son état, s’est marié et est décédé au Mesnil. Mais il est né à Paris. C’est bien ça Paris ! C’est la capitale vers laquelle on part s’établir lorsqu’on vient de l’étranger, j’étais confiante, nous allions bientôt passer la frontière. Sauf que la consonnance chantante et ensoleillée de ce patronyme singulier était un leurre ! Ce n’est pas du tout en provenance de Salamanque ou d’Almeria que Jean, notre ancêtre à la génération 10, a débarqué à Paris. Il venait tout droit de COMPREIGNAC en Haute-Vienne… Tout de suite c’était moins exotique. Mais la déception fut de très courte durée car aller papillonner dans le département haut-viennois était déjà une belle satisfaction quand on n’est pas trop sorti des archives des Yvelines et de l’Yonne depuis plusieurs années. Il y a encore à faire du côté de Limoges. En effet, à ce stade de mes recherches Jean a bien un père et une mère, et on sait qu’il est natif du village de Beaumont, et puis… plus rien. Je me rappelle maintenant que les registres de la commune sont particulièrement mal calligraphiés et que j’ai eu du mal à y retrouver mes petits. Encore une exploration à mener donc sur un territoire inconnu. Bref, il va falloir se poser sérieusement pour étudier tout cela, sans compter que cette branche nous emmène vers une autre région inexplorée, avec l’épouse de Jean. Mais ça, on en parlera demain.
C’est vrai qu’avec un patronyme pareil on pouvait y croire 😊 mais bon tu te rapproches quand même du sud 😉
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C’est déjà bien de bouger ! 😉
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Sais-tu que faisait cet ancêtre qui a quitté sa région ? Maçon, scieurs de long, militaire, ou quelque chose de plus original ?
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Il est dit « bourgeois » au mariage de son fils, jardinier à son décès… Mais bcp de sources viennent du Fonds Andriveau donc zéro information. Il faut chercher encore 😅
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Finalement tu vas donc rester dans l’hexagone … C’est bien aussi 🙂
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C’est bien du moment qu’il y a de la variété 😉
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Présentation tonique de recherches
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Oui, j’ai revécu notre envie de trouver des Espagnols 😂
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