M comme MARIAGE parisien

…ou FRÉVENT.

Commune du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France, FRÉVENT nous offre une magnifique dispersion ! Nous venons de voyager sur une distance d’environ six-cents kilomètres entre hier et aujourd’hui. Si ce n’est déjà pas rien d’envisager un tel voyage de nos jours, alors imaginons ce que cela a pu représenter pour deux de nos ancêtres à la fin du XVIII^e siècle… un petit enfer non ? Alors ça tombe bien car comme ils se sont mariés à Paris, il est fort probable que ce soit là-bas qu’ils se sont rencontrés, réduisant ainsi la distance de leur périple de moitié 😊 Mais comment avons-nous atterri dans les Hauts-de-France alors que nous recherchions d’hypothétiques racines espagnoles ? En retrouvant l’acte de décès de Marie Louise Charlotte PLANCHON qui mentionne son lieu de naissance. En épousant Jean FRETAQUILLIAS à la paroisse Saint-Roch de Paris en août 1784, Charlotte a apportée à notre arbre des racines pas-de-calaisiennes alors même que nous venions d’en trouver en Haute-Vienne. Pas si monotone que cela notre arbre finalement !

Marie Louise Charlotte PLANCHON est née à FRÉVENT en janvier 1756 de Jacques, un cabaretier et de Marie Barbe BACQUET. Sa branche paternelle, que je n’ai remontée qu’avec ses grands-parents reste pour l’instant à Frévent. Sa branche maternelle que je n’ai pas remontée plus loin non plus semble elle issue d’une commune toute proche, Villers-L’Hôpital. Après leur mariage parisien, il semble que le couple s’installe à Saint-Germain-en-Laye où Jean s’éteindra. Je leur ai retrouvé deux enfants – j’ai quelques doutes sur l’exhaustivité de cette descendance… C’est le fils cadet Alexandre qui ira s’installer au Mesnil-le-Roi d’où les générations suivantes ne bougeront pas jusqu’à notre grand-mère Madou. Si le Pas-de-Calais et la Haute-Vienne sont entrés dans notre arbre apportant une belle diversité dans nos origines, je n’ai pour autant pas plus creusé que cela aucune des deux branches. Il y a tout à faire, et même certainement de quoi remonter encore l’arbre avant de l’habiller. Encore toute une partie de feuillage à défricher pour y trouver des pépites !