
… ou TROYES.
Retour dans la région Grand-Est aujourd’hui mais un peu plus au sud, à TROYES, commune du département de l’Aube, dont elle est la Préfecture et le Chef-lieu des cinq cantons. La ville de Troyes, capitale historique des comtes de Champagne, et forte d’un grand passé historique et d’un riche patrimoine architectural et urbain, a été désignée Ville d’art et d’histoire en juin 2009. Ça donne bien envie d’aller y faire un tour non ? Eh bien allons-y ! Nous arrivons à Troyes par Antoine PETIT, le père d’Ernestine que nous avons croisée à Argenteuil, à la lettre F. Si j’ai retrouvé sans trop d’embuche les aïeux sa mère, Marie Augustine EMERY, qui viennent de la Seine-et-Marne, il n’en fut pas de même avec Antoine PETIT père. Antoine fils étant né à Paris en 1814, nous sommes face à de l’état civil reconstitué qui n’est pas bien bavard. Il en va de même avec la référence du mariage de ses parents qui provient du Fonds Andriveau. Et puis, avec un patronyme comme PETIT… inutile de dire que l’ascendance du pauvre Antoine, peintre en bâtiment est restée bien longtemps en jachère. Ce sont les indexations qui m’ont sauvée, et je pense que sans elles cette branche serait toujours en attente de feuilles.
L’acte de mariage d’Antoine père avec Augustine EMERY, aussi succinct soit-il, mentionnait quand même l’identité de ses parents, Julien et Edmée DORÉE. Donc, à temps perdu quand cela me traversait la tête, je rentrais ces deux personnes dans les moteurs de recherche de Filae et autres Geneanet pour voir si un miracle se produirait. Après je ne sais combien de tentatives infructueuses, le miracle surgit enfin ! Et ce fut une généajoie amplifiée lorsque je constatai que Julien PETIT et Edmée DOUÉ (avec en plus une variation de l’orthographe du patronyme) allaient m’emmener découvrir un nouveau territoire encore inconnu, puisque leur mariage avait été célébré dans la magnifique ville de TROYES. Je ne risquais pas de les trouver en sillonnant les archives de la région parisienne. Je n’en avais de toute façon pas eu le courage. Cerise sur le gâteau, l’acte de mariage nous apprend que Julien était compagnon tisserand au moment de son union. Nous avons un ancêtre qui était tisserand à TROYES, je ne sais pas vous, mais moi ça me fait rêver. Enfin, pour continuer de rêver, il va falloir se réinstaller dans les registres troyens avec un peu plus de constance, mais aussi de courage et de motivation car ils sont énormes, divisés en paroisses tellement nombreuses – j’exagère à peine – que j’en ai déjà rentrées trois différentes dans mon logiciel rien qu’en accrochant le père de Julien à notre arbre.
Troyes… Je n’y suis allée qu’une fois mais j’ai trouvé le centre historique magnifique et plein de charme !
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Le peu que j’ai aperçu en naviguant sur le net fait drôlement envie 🤗
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Un tisserand pour les Broderies ancestrales, rien de plus normal 😊 bon courage pour les paroisses!
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Merci, les registres sont bien rangés reste à cibler les bonnes paroisses 😉
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