
… ou ILLANGE.
Retour en terre complexe d’un point de vue archivistique avec un passage par ILLANGE, commune située au nord-ouest du département de la Moselle, à quelques kilomètres de Thionville. Un détail m’interpelle au moment où je cherche les informations pour rédiger ces deux petites lignes qui situent la ville du jour. « Illange, prononcé Illéngen en Platt, entre parenthèses : francique lorrain ». Voilà, voilà, après le patois suisse mêlé à l’allemand d’hier nous voici arrivés dans une région où l’on s’exprime en Platt : « francique lorrain, traditionnellement appelé Lothrìnger deitsch / ditsch, Lothrìnger Platt, ou tout simplement Platt, est l’une des langues régionales de Lorraine. C’est un terme générique qui désigne l’ensemble des dialectes du moyen allemand et de l’allemand supérieur parlés dans la partie germanophone du département de la Moselle ». Je trouve ça finalement très intéressant, et j’espère que ce partage de connaissances vous aura captivé, mais cela n’arrange pas du tout mes problèmes de recherches… Bon, revenons à nos ancêtres qui parlaient donc le Platt !
Nous partons de François SCHEFFER, l’arrière-grand-père de notre grand-mère Paulette, qui s’est éteint en 1899 au Luxembourg mais qui n’y est pas né et ne s’y est pas marié. François est en fait natif d’ILLANGE, fils de Jean, un berger, et de Madeleine NILUS, fileuse de chanvre. Vous comprendrez, après avoir lu le premier paragraphe de ce billet, que je n’ai pas encore reconstitué la fratrie de François. J’ai tout de même trouvé une deuxième épouse à son père, Marguerite FRITZ, qui intègre la famille après la disparition de Madeleine à l’âge de 41 ans. C’est du côté de Madeleine donc, notre ancêtre à la génération 7, que semble se dresser une belle branche illangeoise. En effet, ses parents François NILUS, un chanvrier et Madeleine GROßE (GROSSE) en sont natifs et y ont passé leur vie. Pour ses grands-parents je n’ai aucune certitude même si j’imagine que le plus loin on remonte dans le temps, le moins on a des chances de rencontrer des rameaux très éloignés géographiquement. Par ailleurs l’acte de mariage des parents de Madeleine mentionne des grands-parents – vivants ou décédés – à ILLANGE. Une commune où il va donc falloir passer du temps pour y apprivoiser les registres disponibles. Profitons en car les premiers actes retrouvés sont en français, et croisons les doigts pour que les prochains ne soient pas en Platt !
Tu peux être rassurée, les registres paroissiaux du pays thiinvillois, à de rares exceptions, sont en français ou en latin, d’autant que l’on est sur la limite linguistique sur ce secteur entre le français au sud et le francique rhénan lorrain (plutôt luxembourgeois) au nord.
Le Plat se retrouve beaucoup plus en Moselle-est d’ailleurs.
Bon courage pour tes recherches mosellanes 😊
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Sebastien. Je ne vais pas fuir cette branche alors 😊
J’aimeJ’aime
Au moins il n’y a pas de platt itude dans tes recherches 😉
J’aimeAimé par 2 personnes
Je m’ennuie rarement effectivement !
J’aimeAimé par 1 personne
Mais oui, on y croit ! Les patois étaient rarement retranscrits à l’écrit dans les actes.
J’aimeAimé par 1 personne
Parfait ! Et si j’arrive par hasard sur du latin je sais qui appeler au secours 😉
J’aimeJ’aime