2 V pour le prix d’un

… ou LE VAUMAIN, LE VAUROUX.

Ces deux communes distantes de deux ou trois kilomètres sont localisées dans le département de l’Oise, en région des Hauts-de-France. Situé aux confins des Pays de Thelle et de Bray, LE VAUMAIN occupe une situation pittoresque dans la haute vallée de l’Aunette. Un manoir en brique reconstruit au XVIe siècle, héritier de la forteresse à laquelle est attaché le souvenir de Mathieu de Trie, compagnon des rois Charles IV le Bel et Philippe VI de Valois, le domine. LE VAUROUX est un petit village du Pays de Bray. La commune s’est appelée Vallis Radlphi en 1037 puis dou Val Raoul (1266), le Vaulx Roui (1503), Vaux Roux (1530) et Le Vauroux. La Seigneurie du Vauroux appartenait à la maison de Trie, en même temps que celle du Vaumain. Voilà pour les succinctes présentations. Nous passons aujourd’hui par ces deux petits villages (500 habitants au plus depuis 1793 jusqu’à nos jours) parce que nous y avons bon nombre d’aïeux qui y sommeillent, attendant patiemment notre visite pour nous raconter leur histoire. Si nous avons pu lire à la lettre L qu’une branche de l’ascendance maternelle de notre grand-mère Madou nous emmenait découvrir la Haute-Vienne, une autre déploie son branchage vers une nouvelle contrée, et s’en va sillonner l’Oise à partir de son grand-père Marie Désiré RABUTTÉ.

En effet, notre charcutier versaillais n’était pas natif de la région parisienne, qu’il n’a rejoint qu’au moment de son mariage. Marie Désiré arrivait du VAUMAIN où il est né en 1836. Enfant de Pierre Constant Victor, un tabletier, et d’Alphonsine ROUGET, une couturière, il est fils unique dans mon arbre, mais encore une fois, je ne pourrai pas affirmer que la fratrie ait été cherchée. C’est au niveau de ses parents que la ramification des deux V s’opère : le rameau paternel reste au VAUMAIN, tandis que celui sur lequel est installée sa mère Alphonsine, se dirige vers LE VAUROUX, quelques kilomètres plus loin. Notons que les femmes de son ascendance sont pour la plupart (lorsque c’est mentionné du moins) des couturières, et les hommes sont tous garde-bois. C’est la lignée RABUTTÉ que j’ai remontée le plus loin dans ce quartier, jusqu’à un certain Denis qui serait né autour de 1655. Nos ancêtres pratiquent de ce côté-ci des métiers en rapport avec le bois, tourneurs, sabotiers et plus proche de nous tabletier, avant que notre arrière-grand-père se dirige vers la charcuterie. Là aussi l’armature de l’arbre est bien posée, prête à recevoir un habillement qui nous permettrait de partager d’un peu plus près la vie au quotidien de nos aïeux. Les archives sont là, à peu près lisibles, il n’y a plus qu’à !

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